😍 2022-05-26 11:01:33 – Paris/.
Que Netflix veut regarder dans les yeux de majeures d’Hollywood n’est pas un secret. Son dernier film, « The Invisible Agent », pour lequel il vient de sortir une bande-annonce spectaculaire, n’utilise pas seulement sa puissante distribution et son équipe comme accroche commerciale. Aussi son budget de 200 millions de dollars est-il diffusé pour bien faire comprendre que Netflix ne lésine pas sur les moyens pour se mettre en parallèle avec n’importe quelle autre société de production.
Un budget inédit (sur Netflix). Bien qu’il n’y ait pas de chiffres officiels, on parle de plus de 200 millions de dollars. ‘alerte rouge’, son superproduction Plus récemment, il avait également un budget oscillant autour de ce chiffre, mais « The Invisible Agent » le déerait. Ci-dessous, des productions tout aussi ambitieuses telles que ‘The Adam Project’ (110 millions) ou ‘6 in the shadow’ (150 millions)
Les Russo affirment dans Deadline que « l’intention est qu’il soit compétitif avec n’importe quel film pour le cinéma », et la vérité est que le film a une finition visuelle, évidente dans la bande-annonce, qui laisse derrière lui des films avec des ambitions thématiques de franchise claires, comme ‘The old guard’ ou ‘Power Project’ qui n’ont pas pu se débarrasser de leurs airs de téléfilm (tous deux avec des budgets inférieurs à 100 millions). Mais c’est que même ‘The Adam Project’ ou ‘Red Alert’, malgré leurs castings vedettes, avaient une esthétique digne du téléfilm : soit les vices numériques, soit le nombre limité de scénarios, soit les effets spéciaux pas tout à fait léchés, ou le manque d’ambition générale, mais il manquait quelque chose.
Peut-être que seul « 6 dans l’ombre » est comparable au nouveau film Netflix en termes de spectaculaire et de finition visuellement « cinématographique » (en ne considérant que la bande-annonce de « L’agent invisible », bien sûr), peut-être pour deux raisons. D’abord, le budget de ‘6 in the shadow’ lui-même, de 150 millions de dollars, est assez généreux. Deuxièmement, vous donnez à Michael Bay un tricycle et deux pétards et il met en place une séquence d’action meilleure que n’importe laquelle de Marvel.
En parlant de Marvel. Le miroir dans lequel Netflix se regarde est évident : le plus grand producteur de film à grand succès du moment. Et ‘The Invisible Agent’ n’est pas un film de super-héros, mais il contient de nombreux éléments qui rappellent les films Marvel. Pour commencer, bien sûr, les frères Russo en tant que réalisateurs, responsables de certains des plus grands succès de l’entreprise : « Captain America : The Winter Soldier », « Captain America : Civil War », « Avengers : Infinity War » et « Avengers : Endgame ». ‘.
Ils sont accompagnés d’un couple de scénaristes réguliers du duo : Christopher Markus et Stephen McFeely, qui ont également écrit tous les films des Russo chez Marvel (et quelques autres, comme ‘Captain America : The First Avenger’, ‘Thor : The Dark World’ ou la série ‘Agent Carter’). Et, bien sûr, dans le casting, Chris Evans, le véritable Captain America, dans le rôle du méchant. L’objectif est clair : reproduire les succès de Marvel, et aussi avec un point de départ en vue de la franchise : la série best-seller de Mark Greaney.
Et enfin, ce chiffre magique : 200 millions de dollars, c’est le budget que la plupart des films Marvel gèrent également, du moins ceux de la fournée post-‘Endgame’. Netflix utilise également ce critère de la dépense moyenne d’un superproduction de succès pour financer (et promouvoir) cet engagement ambitieux.
Les dernières cartouches. L’existence de ce film et l’ambition claire de Netflix de participer au jeu des majeures logique. Il a été question d’un hypothétique plafond de croissance pour une plateforme qui ne peut pas prendre du poids indéfiniment et qui, avec sa récente baisse d’abonnés (et ce qui l’attend, selon ses propres calculs), doit trouver de nouveaux moyens d’étendre ses tentacules au-delà de son activité nucléaire Diffusion.
Pour cette raison, il était logique que Netflix fasse ses premiers pas dans cette section avec des films comme ‘Roma’ ou ‘The Irishman’, sans la vocation de film à grand succèsmais plutôt visant à se faire connaître en tant que producteur vraiment. Maintenant que, avec son bon arsenal d’Oscars, il a le certificat de rigueur, il peut se consacrer à amasser de l’argent avec des films qui n’ont peut-être pas encore la finition visuelle d’un succès cinématographique traditionnel – ‘Red Alert’ ne semblait pas tout à fait un film pour le cinéma – mais ils vont clairement dans cette direction.
Pour prédire l’avenir de la plateforme, il faut non seulement se pencher sur ses grands succès confirmés, comme « Stranger Things », mais aussi sur des propositions qui sortent un peu de l’ordinaire sur Netflix. Même si ce n’est que pour l’effort et l’argent investis, « The Invisible Agent » est une déviation intéressante dans la stratégie habituelle de la plateforme. Reste à savoir jusqu’où cela la mènera.
SOURCE : Reviews News
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